Le Petit Globe ne deviendra pas la Maison de l’Energie
Pour des raisons organisationnelles, l’Ader renonce à reprendre ce théâtre élisabéthain – conçu, on le rappelle, pour être éphémère, et installé depuis 10 ans au Parc des Rives à Yverdon-les-Bains.
Nous restons positifs et recueillons les apprentissages de cette expérience. Elle nous aura confirmé ou appris, selon nos approches personnelles face à la gestion d’un tel projet, quelques grandes lignes de force. Dès le départ, il a été évident qu’un projet d’une telle ampleur demandait la mise sur pied d’une équipe beaucoup plus complète que les forces que nous avions à disposition. Pour la reprise de la structure certainement, mais surtout pour garantir de mener sa transformation et son exploitation future selon la vision qui nous animait : une Maison de l’Energie, ouverte à la démonstration, à l’expérimentation et aux questionnements sur la thématique des énergies renouvelables et de la relation que notre civilisation entretient avec l’énergie… Pour atteindre une masse critique suffisante, une véritable émulation devait être créée, étayée par une vision forte et par une communication active.
Pendant l’élaboration du projet, des points importants sont apparus qui n’ont pas reçu suffisamment d’attention:
– reconnaître que la nature stratégique de la décision de se lancer dans un tel projet est à même d’influencer l’organisation de notre propre structure,
– évaluer alors les impacts sur la forme présente de l’association et future, et faire les changements internes nécessaires pour intégrer cette nouvelle configuration,
– avoir une vision claire sur la finalité et opérer des choix quant aux éléments à reprendre. Tout n’est pas forcément bon à récupérer dans l’optique de garantir la faisabilité du projet
– adopter le bon tempo, comme dans tout projet, en se claquant sur le cours des évènements et des acteurs externes.
Nous assimilons et restons à pied d’oeuvre. La silhouette d’une Maison d l’Energie est toujours présente !